Résumé : |
ZKG, ALL., OCT 74, V 2M, N 10, 499-508, TRAD. 1960 En atmosphère de CO2, la formation de spurrite est observée à des températures d'environ 700 °C jusqu'à 900 °C au moins; elle n'est pas seulement engendrée à partir de la calcite et du quartz, mais représente également un produit de décomposition ou de transformation de l'alite ou du C2Sbêta. La formation de la spurrite est favorisée en premier lieu par le chlorure mais également par les alcalis. Dans les farines de cuisson contenant ou non des sulfates, de la spurrite sulfatée et du sulfoaluminate calcique sont observés pour peu que les gaz brûlés contiennent du SO2. La zone de stabilité des deux phases est d'autant plus large que la teneur en SO2 des gaz brûlés est plus élevée. Avec une concentration de SO2 de 4 % en volume, la spurrite sulfatée est stable entre 900 et 1150 °C, alors que le sulfoaluminate calcique l'est entre 950 et 1 300 °C. La formation de spurrite dans la farine de cuisson engendre la solidification de l'éprouvette. Aux températures plus élevées, cette solidification est de nouveau en régression à mesure que la spurrite n'est plus stable. L'addition de faibles quantités de phosphate permet de la faire diminuer, voire de l'éliminer en totalité, le chlorure étant alors combiné à l'état solide sous forme d'apatite. Il ne peut donc plus agir en tant que minéralisateur. Des additions de P2O5 atteignant 1 % du poids du clinker n'ont aucune influence défavorable sur la résistance du ciment.
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