Résumé : |
BETONWERK UND FERTIGTEIL-TECHNIK, ALL, SEP, OCT, NOV 76, V 42, N 9, 10, 11, 467-70 , 514-6, 567-9. Le ferrociment, un matériau composite formé d'un treillis métallique et de mortier de ciment, a des caractéristiques qui le rendent particulièrement apte au procédé d'enrobage, tant dans le bâtiment que pour la construction de bateaux. La combinaison d'acier (ou de béton armé) pour l'ossature des bateaux et de ferrociment (au lieu d'acier) pour les parois, offre de nombreux avantages : meilleur amortissement des vibrations, meilleure résistance à la corrosion, meilleure durabilité, meilleure résistance aux endommagements locaux, meilleure prévention contre les coups d'eau lors d'endommagements locaux, plus grandes facilités de réparations locales, meilleure étanchéité à l'eau, meilleure résistance au feu. L'armature déployée est constituée d'un treillis métallique galvanisé, d'une masse volumique de 0,5 à 1,5 kg/m2 et d'ouverture de maille de 1,25 à 2,50 cm2 ; le mortier est préparé avec du sable à mortier (< 8 mm) et d'un ciment à prise et durcissement lents, à haute résistance au sulfate et à faible chaleur d'hydratation, qui peut être additionné d'environ 10 % de pouzzolanes (cendres volantes, kieselguhr ou trass) ; la teneur en ciment du mortier varie de 800 à 1 000 kg/m3 selon la finesse du sable, et la quantité d'eau de gâchage doit être telle que le mortier soit légèrement plastique. La construction des bateaux en ferrociment peut être réalisée, soit à l'aide de coffrages en bois à armature fixe, soit à l'aide d'enveloppes suspendues, cette méthode ayant l'avantage de pouvoir être appliquée pour la construction de gros bateaux. Cette technique est encore limitée par l'absence de plans et instructions détaillés permettant son utilisation par des non-spécialistes.
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