Résumé : |
T.A P. DE REVUE TECHNIQUE DES CONSTRUCTEURS - PROMOTEURS, FR, FEV 76, N 43-44, 12 P. PARIS-LA-DEFENSE, PUBLI. DE SOC. DES CIMENTS FRANCAIS., G.2567 Dans la majorité des cas, les efflorescences sont provoquées par des sels solubles véhiculés par l'eau : eau libre contenue dans le matériau, eau de pluie ou de ruissellement, eau de condensation et eau du sol. Ces sels solubles peuvent être des produits d'hydratation du ciment, tels que Ca(OH)2 qui se transforme alors lentement en CaCO3 insoluble ; les granulats peuvent contenir une certaine quantité de fines argileuses migrant avec l'eau excédentaire vers la surface, ou des matières organiques devenant solubles dans le milieu basique. L'eau de gâchage elle-même peut contenir des sels et favoriser la formation d'efflorescences. L'eau de pluie chargée de gaz sulfureux peut pénétrer dans la peau et la sous-peau du béton et provoquer une réaction avec des particules calcaires ; les sulfates de calcium peuvent alors détruire le mortier de parement. L'eau du sol remontant par capillarité dispose d'une source presque inépuisable de sels et de matières organiques solubles. Il est possible, par des mesures appropriées, d'éviter l'apparition ou au moins de neutraliser les effets de la plupart des efflorescences, notamment par des traitements de surface. La gamme des traitements curatifs s'étend du simple brossage au lavage à l'acide ou à l'eau de javel, mais parfois il est nécessaire d'enlever les parties malsaines et d'appliquer un mortier de ragréage.
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