Résumé : |
TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS, FR, MARS-AVR 85, N 68, 51-7 L'efficacité du soutènement ou du confortement du béton projeté sur son support est liée à sa bonne adhérence qui peut être mesurée en laboratoire par arrachement de disques de béton projeté, à l'aide d'une machine de traction perpendiculairement à l'interface béton/support. L'adhérence varie en fonction de l'âge du béton, de l'aspect de la surface, de la forme de la couche de béton (plane ou en portique) ainsi que de la déformabilité du support. Le mode de rupture diffère selon la forme et l'épaisseur de cette couche. La présence d'un treillis soudé augmente la résistance au flambement de la coque de béton projeté. Si des ancrages sont utilisés pour suppléer à l'insuffisance de l'adhérence, pour résister au cisaillement et à la flexion. Pour les couches d'épaisseur inférieure à l'épaisseur critique, que l'on peut calculer ainsi que la pression critique de flambement, la résistance au cisaillement joue un rôle important. Pour les ouvrages souterrains, le soutènement en béton projeté doit souvent contenir une couche de matériaux gonflants.
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