Résumé : |
Materials and structures, FRA, 1991, 24, n 140, 129-136 La résistance à la propagation de fissures du mortier ou du béton est liée d'une part aux caractéristiques de la phase granulaire, d'autre part à celles de la matrice et des auréoles de transition. Le rôle des caractéristiques de la phase liante sur la résistance à la propagation de fissures des mortiers est examiné ici plus particulièrement. Celle-ci est déterminée en mode I en utilisant un essai de flexion trois points, contrôlé en déplacement, sur des éprouvettes 7 x 7 x 28 cm préalablement entaillées (profondeur relative de l'entaille égale à 0,5). Le rôle de la nature du liant (ciment blanc 55, CPA 55 R, CPJ 45, CLK 45, ciment fondu), de certains adjuvants (accélérateur et retardateur de prise, entraîneur d'air) et des conditions de cure (conservation dans l'eau, traitement ou non, pendant un jour, dans un courant d'air de vitesse 2,5 m/s, puis ambiance à 20 °C et 60 % HR) est analysé. L'air entraîné réduit la résistance à la fissuration. La conservation dans l'eau, si elle retarde l'initiation du processus de fissuration, ne conduit pas à une résistance globale à la fissuration améliorée. Des valeurs de GF identiques peuvent masquer des comportements différents.
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