Résumé : |
Materials and structures, FRA, 2004, 37, n 273, 570-574 Evaluation expérimentale de l'influence des facteurs négligés par le Comité Européen du Béton (CEB) lors de la révision du guide de dimensionnement à la résistance mécanique, des ancrages de chevilles et d'armatures (droites, à crosses ou avec platines) dans le béton puis, à partir de résultats expérimentaux, construction de nouveaux modèles empiriques de comportement des ancrages à la rupture, couvrant plusieurs technologies et différentes géométries, notamment une configuration d'ancrage dans le plan moyen d'un voile mince : effet des dimensions géométriques sur le mode de rupture du béton (par cône sollicité en traction ou par éclatement localisé du béton, ces deux modes de rupture traduisant la transition d'un état de comportement pseudo-plastique du béton à un état de rupture fragile) ; application de la mécanique linéaire de l'endommagement à l'évaluation de la résistance d'un ancrage à la rupture, dans un domaine de comportement fragile du béton (négligence de l'effet dimensionnel de l'ancrage et du diamètre maximal des granulats sur l'effort d'arrachement et approximation de la valeur du facteur d'intensité de contrainte par la racine carrée de la résistance du béton à la compression simple). Mise en évidence expérimentale sur la résistance de l'ancrage à l'arrachement, d'un effet dimensionnel caractérisé par une longueur critique (représentant la longueur de la zone de béton influencée mécaniquement par l'ancrage dans le mode de rupture "par cône sollicité en traction" ou représentant la distance de l'ancrage au parement de béton le plus proche, dans le mode de rupture par "éclatement du béton"). Introduction d'un troisième mode de rupture de l'ancrage par cisaillement du cône d'influence mécanique.
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