Résumé : |
Magazine of concrete research, GBR, 2005, 57, n 4, 199-209 Présentation d'une tentative d'extension aux poutres partiellement fissurées et précontraintes par torons non adhérents, de la théorie de Pannell adoptée par le code britannique BS 8110 et le code canadien A23-3-94 pour déterminer la contrainte de rupture des torons non adhérents dans les poutres totalement précontraintes sous sollicitations de service en flexion. Puis étude théorique (modélisation analytique) paramétrique (élancement de la poutre, pourcentages d'armatures de précontrainte et d'armatures de béton armé, type et intensité des charges de service : flexion triangulaire, polygonale, parabolique) du coefficient de Pannell, des variations de la surtension et de la contrainte de rupture à la traction des torons non adhérents en service dans des éléments en béton, partiellement précontraints et (partiellement) fissurés et comparaison des contraintes et du moment fléchissant ultime prédits par cette méthode, dans la section critique d'une poutre sollicitée en flexion avec des résultats d'essai disponibles dans la bibliographie. Etude sous charge de service de l'influence sur ces résultats (état de contrainte du béton et des torons, contrainte de rupture des torons en traction, moment fléchissant ultime) du glissement relatif entre les torons non adhérents et le béton de leur voisinage en quantifiant ce glissement par un scalaire et en généralisant par une relation linéaire, une propriété d'invariance de ce scalaire par rapport à l'élancement de poutres, relation déjà découverte par Pannell dans le cas particulier de poutres précontraintes par des torons non adhérents et soumises à une sollicitation de flexion. Validation expérimentale de ces hypothèses pour les éléments précontraints partiellement (donc fissurés) par des torons non adhérents.
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