Résumé : |
Cement and concrete composites, GBR, 2006, 28, n 6, 535-545 Etude expérimentale de l'influence sur les caractéristiques résiduelles de bétons BHP, du palier (une heure) de température (25 °C, 200 °C, 400 °C, 600 et 800 °C) de cycles de chauffage simulant l'action d'un incendie sur des éprouvettes âgées de 56 jours, en béton à haute résistance, formulé avec des cendres volantes volcaniques (60 % de teneur en silice) provenant de Papouasie-Nouvelle Guinée, remplaçant un ciment Portland jusqu'au taux de 20 %, le rapport eau/liant (0,30) restant constant : résistance résiduelle à la compression, perméabilité aux chlorures, structure poreuse et porosité totale (méthode MIP), chaleur d'hydratation (calorimétrie différentielle à balayage), indices d'endommagement mécanique, fissuration superficielle, caractéristiques de la microstructure (essai de microdureté) notamment de la zone de transition interfaciale. Comparaison de ces caractéristiques résiduelles avec celles de bétons de ciment Portland à haute résistance sans substitution, dans trois domaines de température 200-400 °C, 400-600 °C et au-delà de 800 °C. Influence de la température sur la résistance mécanique de la zone de transition (ITZ) à l'interface pâte de ciment-granulat-structure poreuse en formation et sur le mécanisme d'endommagement de l'ITZ. Détermination d'indicateurs (résistance, durabilité) de remise en service d'une structure incendiée.
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