Résumé : |
Materials and structures, FRA, 2007, 40, n 3, 311-317 Etude expérimentale de l'influence sur le coefficient de dilatation thermique, des variations de pression de la solution interstitielle du réseau capillaire de pâtes de ciment durcies et de mortiers (formulés avec un ciment Portland ASTM type 1, un rapport eau/ciment de 0,4 ou 0,5) en choisissant comme indicateur de déformation, la variation d'humidité relative interne du matériau des éprouvettes démoulées (la valeur spécifiée du degré HR étant obtenue par conservation en ambiance sèche à 23 °C et 50 % HR) équipées de capteurs noyés (mesures de déformation, température, HR, pour les pâtes) et de plots de mesure des déplacements (sur prisme 25 x 25 x 280 mm de mortier). Détermination du maximum de la sensibilité des mortiers et des pâtes à l'humidité relative, eu égard aux variations de température, en fixant une valeur moyenne de l'humidité relative du matériau et en refroidissant de 23 à 3 °C, les éprouvettes équipées d'une protection étanche. Mesure de référence par une méthode classique, de la valeur maximale du coefficient de dilatation thermique de la pâte durcie, pour une valeur intermédiaire de l'humidité relative. Détermination à partir de ces résultats, de la déformation thermique additionnelle du matériau, induite par une variation de pression de la solution interstitielle, elle-même estimée à partir de mesures de l'humidité relative interne ou de prédictions par les modèles de KELVIN ou de RADJY.
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