Résumé : |
Cement and concrete research, USA, 2008, 38, n 5, 624-632 Présentation de la notion de bétonnage en couches distinctes résultant du bétonnage de la couche 1 d'un béton autoplaçant (BAP) thixotropique, restant au repos durant un laps de temps permettant au béton de se structurer avant l'application de la couche 2 pouvant provoquer une perte de résistance mécanique et une augmentation de la porosité et de la perméabilité du béton au niveau de l'interface. Proposition d'une modélisation de la thixotropie du béton frais décrivant l'évolution au cours du temps du seuil de cisaillement apparent du béton au repos en fonction de sa vitesse de structuration. Analyse des résultats d'une étude expérimentale portant sur 4 BAP préparés notamment avec du ciment Portland, des cendres volantes, un superplastifiant et éventuellement un agent de viscosité et un accélérateur de prise : mesure de l'étalement initial et de l'étalement après un remalaxage du BAP à l'âge de 80 min ; mesure à l'aide d'un scissomètre du seuil de cisaillement initial et élaboration du diagramme représentant le seuil de cisaillement en fonction de la durée du repos et détermination de la vitesse de structuration ; mesure de la résistance au cisaillement à l'interface des 2 couches composant une dalle en BAP (intervalle de bétonnage entre les 2 couches variant de 30 à 180 min). Proposition d'une méthode analytique de prévision de l'intervalle de bétonnage critique en fonction de l'état de surface de la couche 1.
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