Résumé : |
Bulletin des laboratoires des ponts et chaussées, FRA, 2007, n 270-271, 3-28 Présentation d'une méthode de diagnostic de l'état de dégradation du béton d'enrobage des armatures d'un tablier de pont en béton armé, construit à la fin de la décennie 1980 (évolution des propriétés physiques, chimiques et microstructurales ; durabilité résiduelle du béton exposé à la carbonatation atmosphérique et à la pénétration des chlorures apportés par les sels de déverglaçage et les embruns marins) s'appuyant sur la démarche performantielle préconisée par l'Association Française de Génie Civil dans le guide AFGC. En l'absence de valeurs initiales de référence des indicateurs de durabilité et des témoins de dégradation du béton à l'état à initial sain (lors de la construction) et, en dépit de l'évolution des caractéristiques des fines, ciments et granulats, de la différence d'âge et de condition de conservation du béton lors des essais, reformulation d'un béton de référence de composition et de caractéristiques similaires à celui du tablier (mais probablement de microstructure plus fine) et caractérisation de ce béton sain, en laboratoire et à l'âge de 90 jours après conservation en immersion dans l'eau. Comparaison des valeurs des indicateurs et témoins d'endommagement avec celles mesurées sur carottages extraits du tablier puis, avec celles spécifiées par la classe de durabilité potentielle préconisée par l'AFGC. Initialisation d'une base de données nécessaire à la modélisation de la carbonatation.
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