Résumé : |
Materials and structures, FRA, 2008, 41, n 7, 1235-1249 Etat de l'art des méthodes conventionnelles d'essorage sous vide des bétons frais (apparues dès 1935 aux USA, introduites en Suède puis, répandues au Japon à partir de 1980) en vue d'améliorer la dureté superficielle des parements par évacuation (à l'aide de succion/dépression d'air) des excès d'eau du béton en place, dans un délai maximal de 30 min après bétonnage, sans avoir à modifier la nature ni les dosages en matériaux de la formulation sèche. Présentation d'une méthode conventionnelle d'essorage sous vide définie par les paramètres de : délai d'intervention, durée de succion, taux d'essorage obtenu, ouvrabilité et teneur en air entraîné du béton de l'ouvrage. Analyse de problèmes soulevés par l'application d'une méthode conventionnelle (faible portance du béton frais d'affaissement élevé, durée de succion, absorption de fines du ciment, fissuration) ; rationalisation et amélioration technologique augmentant l'efficacité de la nouvelle méthode d'essorage sous vide, stabilisée par l'étude expérimentale de son influence sur plusieurs caractéristiques des bétons de dalles : distribution du rapport E/C dans le lit supérieur de bétonnage, niveau de résistance à la compression dans l'épaisseur des dalles, dureté superficielle des parements. Influence de l'épaisseur de la dalle et du volume des pores sur les propriétés mécaniques du béton et du surfaçage, du ressuage et de la cure du béton sur la durabilité.
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